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2018, bonne ou mauvaise année pour les recrutements ?

recrutements, 2018

Alors qu’en 2017, les recrutements sont nettement repartis à la hausse poussés par un contexte économique favorable tant en France qu’au niveau international, la question est de savoir si 2018 empruntera cette même voie. 2018, bonne ou mauvaise année pour les recrutements ? Quelles tendances se dégagent ?

Un bon voire très bon cru 2018 pour les recrutements

Avec en 2017 le retour de la croissance en France (1,8%) emmenée d’un côté par une hausse de la consommation des ménages et de l’autre par la reprise des investissements, les recrutements ont nettement progressé. Au total, plus de 300 000 emplois dans le privé ont été créés. Un excellent millésime donc pour cette année 2017 qui a même connu son 11ième trimestre consécutif de création d’emplois.

Une telle bonne santé peut laisser entrevoir une année 2018 toute aussi bonne. L’Insee table en effet sur un bon cru 2018, dans la lignée du précédent voire même mieux. La croissance du pays serait de 1,6% en moyenne. Le Ministère de l’Economie comme l’Insee estiment ainsi que plus de 200 000 postes seront créés en 2018.

Ce retour de forme de l’économie française produira néanmoins un déséquilibre entre l’offre et la demande. Un déséquilibre qui sera à l’avantage des candidats puisqu’il y aura plus de postes à pourvoir que de candidats.

Les métiers qui recruteront entre 2018 et 2022

La bonne nouvelle pour l’année 2018 est que la quasi totalité des secteurs de l’économie va recruter de nouveaux talents. Parmi les opportunités d’embauches les plus significatives, on trouve :

Le secteur de l’énergie et de l’environnement

  • plus de 100 000 postes seront à pouvoir entre 2018 et 2020 dans le secteur des énergies renouvelables : ingénieur, conseiller clientèle particulier, chargé de projet clientèle B2B
  • la rénovation énergétique des bâtiments va générer près de 70 000 nouveaux postes : commerciaux, techniciens…

L’informatique

Poussé par une digitalisation tout azimut de l’économie, le secteur de l’informatique sera porteur avec :

  • 190 000 postes à pourvoir en 4 ans
  • 75% d’ingénieurs et 25% de techniciens/commerciaux

Les services à la personne

Le vieillissement de la population est déjà synonyme de création d’emplois depuis quelques années. A partir de 2018, le phénomène ne fera que s’amplifier. Près de 600 000 postes seront créés entre 2018 et 2022.

  • 320 000 postes d’aides à domicile
  • 85 000 postes d’employés de maison

Le commerce

Ce sont les cadres qui tireront les chiffres des embauches vers le haut, avec un taux de chômage historiquement bas pour cette catégorie, de l’ordre de 4% seulement pour 2018. Plus de 210 000 postes seront à pourvoir dans les fonctions commerciales et financières en 2018.

Dans la vente au détail, le commerce de proximité et l’immobilier, les chiffres devraient également être bon. L’immobilier a notamment vu bondir son niveau d’offre de +44% sur une année.

La grande distribution sera en recherche de chefs de rayons et de directeurs de magasin.

La restauration

D’après une projection de la Darès, un organe du ministère du travail, l’hôtellerie et la restauration créeront des postes dès 2018 :

  • 117 000 postes d’employés et d’agents de maîtrise seront à pourvoir à partir de 2018
  • 85 000 postes de cadres et de directeurs d’établissements
  • 110 000 postes de chefs de cuisine
  • 10 000 postes dans la restauration rapide

Le transport et la logistique

Le secteur du transport et de la logistique sera particulièrement créateur d’emplois : 540 000 postes seront à pourvoir entre 2018 et 2022. Ce seront plus de 10 000 postes par an qui seront créés rien que pour le secteur du transport de personnes et de la logistique.