Le dératiseur exerce un métier essentiel à l’hygiène et à la santé des populations humaines. A l’aide de différentes technologies, il diagnostique la présence de nuisibles dans les habitations et les bâtiments, évalue le degré d’infestation, localise la population de nuisible puis procède au traitement de la zone. Une activité nécessaire pour assurer la sécurité sanitaire des français. Mais comment se lancer dans le secteur ? Réponses.
Quelles formations pour devenir dératiseur ?
Le dératiseur doit passer par différentes formations pour connaître tous les tenants et aboutissants de son métier.
En effet, il doit savoir localiser avec précision la présence de nuisibles mais aussi l’importance de l’infestation pour en déterminer le meilleur traitement. Il doit aussi maîtriser différentes techniques comme la dératisation en elle-même, la dépigeonnisation, l’utilisation de produits phytosanitaire, la réalisation d’inspection 3D comme l’inspection télévisée d’un réseau d’assainissement, etc. Pour ce faire, voici les différentes formations que le dératiseur peut suivre :
- BEP entretien et hygiène
- Bac pro hygiène et environnement
- CAP hygiène et entretien
- Formation et voie de test à la « certiphyto »
En suivant ces formations, le dératiseur certifié obtient le DAPA (Diplôme d’Applicateur de Produits Antiparasitaires et Assimilés) obligatoire pour l’exercice de son métier.
Bon à savoir : le dératiseur ne s’occupe pas uniquement des rongeurs (rat, souris, loir, mulot…). Il est également habilité à traité les locaux infestés par les mites, les cloportes, les cafards et autres insectes, c’est pourquoi on parle de désinfection, dératisation et désinsectisation.
Quelles perspectives d’avenir pour le dératiseur ?
Le dératiseur professionnel peut être salarié d’une entreprise ou bien, à terme, monter sa propre société de désinfection, désinsectisation et dératisation.
En effet, la loi impose les actions de désinfection, désinsectisation et dératisation 3D aux établissements proposant des aliments à leurs clients, c’est-à-dire les supermarchés, les snack-bars, les cafés ou encore les restaurants. De même, les propriétaires d’immeubles (les régies par exemple) et les directeurs d’établissements publics comme les hôpitaux, les écoles, les maisons de retraite, etc. sont également tenus à cette obligation. Le marché est donc assez large et laisse la place aux nouvelles sociétés de tenter l’aventure.
Bon à savoir : la dératisation est reconnue comme un métier artisanal. Il faudra donc déclarer son entreprise spécialisée auprès de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de votre département. Les métiers 3D étant contrôlés par l’Etat depuis 2012, il faudra également obtenir l’agrément « certiphyto » concernant l’organisation, la gestion des compétences, la traçabilité, le stockage et le transport des produits phytosanitaires.
Il ne vous reste plus qu’à vous lancer !