L’activité de VDI correspond à la vente de produits ou de services par démarchage direct auprès de particuliers. Le VDI est un indépendant qui peut donc gérer son activité comme il l’entend. Il existe néanmoins tout de même des contraintes, comme dans tout travail. Zoom sur la vente à domicile indépendante.
Qu’est-ce qu’un VDI ?
Le statut de VDI ou vendeur à domicile indépendant (également appelé vendeur direct indépendant) a été créé en 1993. Son activité se caractérise par la vente d’un produit ou d’un service à domicile, sur un lieu de travail ou tout espace qui n’est pas destiné au commerce. Le VDI dispose d’une grande flexibilité. Il s’organise comme il le souhaite et n’est pas soumis à un quota de vente.
Il peut ainsi travailler selon ses besoins personnels. Un grand nombre de VDI cumulent cette fonction avec un autre travail ou des études, par exemple. Mais il est également possible d’en faire sa seule profession. Très logiquement, les revenus varient selon les ventes effectuées. Un VDI à temps plein qui aura su construire un bon réseau pourra vivre de cette seule activité en gagnant parfois plus qu’un salarié.
Quel est le statut du vdi ?
Le vendeur à domicile indépendant n’est pas un salarié et ne relève donc pas du Code du travail. Par contre, il est soumis à certains textes législatifs. Son activité est réglementée par le Code de commerce et le Code de consommation. Le vendeur à domicile indépendant est cependant rattaché au régime général de la Sécurité sociale et bénéficie des mêmes droits que les salariés.
Quel est le statut du vdi ? Fiscalement, il est comme tout indépendant. Il relève du régime des Bénéfices non commerciaux ou des Bénéfices industriels et commerciaux, selon la nature des produits vendus. Trois sortes de contrats peuvent être conclus avec l’entreprise : mandataire, acheteur/revendeur ou courtier. Ainsi selon l’accord, l’entreprise peut demander au vendeur de réaliser les livraisons, de recueillir les paiements ou de parrainer d’autres vendeurs.
Comment devenir VDI ?
Devenir VDI est à la portée de toute personne organisée, autonome, motivée et, bien sûr, qui a la fibre commerciale. Il n’est pas nécessaire de posséder un diplôme ou d’avoir une expérience dans le monde du travail. Le contrat de vendeur à domicile indépendant est accessible à tous, quel que soit le lieu de résidence, l’âge ou le niveau d’études.
Le candidat doit seulement donner son numéro de Sécurité sociale à son entreprise afin de bénéficier des mêmes droits sociaux qu’un salarié habituel et déclarer son existence auprès du centre des impôts.
Quelle est la différence entre VDI et auto-entrepreneur ?
VDI, ou « Vendeur à Domicile Indépendant », et auto-entrepreneur sont deux statuts professionnels distincts en France. Le VDI désigne une personne qui exerce une activité de vente de produits ou de services en tant qu’indépendant, principalement à travers la vente directe auprès des particuliers. Le VDI peut bénéficier d’un statut social spécifique, avec une affiliation à la Sécurité sociale et la possibilité de choisir entre deux régimes fiscaux. En revanche, l’auto-entrepreneur, également connu sous le régime de la micro-entreprise, est un statut simplifié destiné à faciliter la création d’entreprise.
Il permet à une personne de développer une activité commerciale, artisanale ou libérale avec des formalités administratives réduites et un régime fiscal avantageux en fonction du chiffre d’affaires réalisé. En somme, bien que le VDI puisse impliquer des ventes directes et le statut d’auto-entrepreneur englobe une variété plus large d’activités, les deux options offrent des avantages et des contraintes spécifiques en termes de gestion, de fiscalité et de couverture sociale.
Lire aussi : Comment relancer une candidature ?